À l’ère du numérique, la cybercriminalité est devenue l’un des risques majeurs pour les entreprises françaises, quelle que soit leur taille. En 2024, la France a enregistré 348 000 crimes et délits numériques (1), soit près de 1 000 attaques par jour. Ce phénomène, en constante augmentation, touche aussi bien les grandes entreprises que les PME et les collectivités.
Chiffres clés de la cybercriminalité en 2024 (1)
- 43 % des organisations françaises ont subi au moins une cyberattaque réussie ;
- Les PME sont les plus touchées, avec 330 000 attaques recensées ;
- Les organisations publiques ont subi environ 40 000 attaques (2) ;
- Les trois types d’attaques les plus fréquents sont (2) :
- le phishing (73 % des cas),
- l’exploitation de failles (53 %),
- l’arnaque au président (38 %) ;
- 18 % des entreprises ont été victimes de ransomwares, les attaques les plus coûteuses et destructrices.
Des entreprises françaises impactées
Plusieurs entreprises et institutions françaises ont été victimes de cyberattaques notables ces derniers mois :
- le CHU de Brest : paralysé par une attaque par rançongiciel, avec des conséquences sur les soins et la gestion des dossiers médicaux ;
- la Ville de Lille : victime d’une cyberattaque en février 2024, ayant entraîné la fermeture temporaire de plusieurs services municipaux ;
- Intersport : a subi une attaque ayant perturbé son système logistique et ses ventes en ligne ;
- France Travail : a vu les données de millions d’usagers compromises dans une attaque massive.
Des conséquences parfois lourdes
Les impacts sont multiples et souvent lourds :
- Perte de données sensibles ;
- Interruption d’activité (production, logistique, services clients) ;
- Atteinte à la réputation ;
- Coûts financiers élevés : en moyenne, une cyberattaque coûte entre 50 000 € et 300 000 € à une PME (1) ;
- Faible taux de résolution : seuls 16 % des cas aboutissent à l’identification des hackers.
Vers une cybersécurité renforcée
Face à cette menace, 70 % des entreprises françaises prévoient d’augmenter leur budget cybersécurité, et 56 % envisagent de recruter des spécialistes (1). La prévention, la formation des équipes et l’adoption de solutions de sécurité robustes deviennent des priorités stratégiques.
C’est le cas de Symetri qui renforce son infrastructure, son hébergement et investit dans la cybersécurité, pour garantir la fiabilité et la sécurité de ses services et propose l’offre Booster.
Retenir l’essentiel
La cybercriminalité n’est plus une menace abstraite. Elle est bien réelle, fréquente, et potentiellement dévastatrice. Nos équipes l’ont bien compris et renforcent la résilience numérique des solutions Symetri en faisant de la cybersécurité un pilier de la stratégie.
Nos sources
- Le rapport annuel sur la cybercriminalité 2024 du Ministère de l’Intérieur
- Le Panorama de la menace 2024 publié par le CERT-FR / ANSSI
- Le rapport de vie-publique.fr, basé sur les données du SSMSI
